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4 février 2018

Manga et seconde guerre mondial partie 1/2

Aujourd’hui nous traiterons  d’un sujet un peu particulier, qui est la seconde guerre mondiale et le nazisme, et sa représentation dans le monde du manga et de l’animation. Pour cela nous nous baserons sur quatre œuvres, qui sont Fullmetal Alchemist d’Hiromu Arakawa, Rainbow de George Abe et Masasumi Kakizaki, les deux premiers tomes de Gen d’Hiroshima de Kenji Nakazawa, et le chapitre quarante-trois de Wild Life écrit par Ryôji Fujisaki.

Fullmetal Alchemist : Une représentation de L’Allemagne Nazie.

Nous le savons tous, l’Allemagne nazie commis l’un des plus grands génocides de l’histoire, celui des juifs et des arméniens, qui fut commandité par Hitler aussi appelé le führer. Et c’est là notre premier point commun entre ce pays et le manga, ce surnom est également porté par King Bradley, dirigeant du pays D’Amestris, où se déroule l’intrigue de FMA, ce personnage est d’ailleurs un homonculus,  c’est-à-dire, un humain rendu immortelle grâce à une pierre philosophale et appartenant à un groupe se considérant comme supérieur par rapport aux autres. Or on retrouve ce même sentiment d’appartenance à une race supérieur dans le régime Nazie, avec d’un côté les Aryens considérés comme une race supérieur, et de l’autre les juifs, Tziganes et Arméniens, à qui l’ont réservait un traitement complétement inhumain : Le génocide. Bien évidemment Fullmetal Alchemist évoque ce Génocide, et plus particulièrement celui des Juifs, et ceux au travers de la guerre civile ishbald, un événement majeur du manga, où les habitants de la région ont été massacrés par les soldats D’Amestris, en raison de leurs oppositions à l’utilisation de l’alchimie, car ils pensent que celle-ci nuit à leur dieux Ishvala. De plus, la raison pour laquelle l’Allemagne nazie est entrée en guerre, est une volonté d’expansion de son territoire, qui est également présente dans Fullmetal Alchemist,  on voit très bien par exemple au moment de la création du cercle de transmutation national, qui est un cercle dessiné aux sol et qui donne la possibilité à l’alchimiste de faire apparaitre des objet, principe même de l’alchimie, ici il a été créé par les homonculus dont on a parlé plus haut. Mais revenons-en à notre comparaison avec l’Allemagne nazie, se cercle de transmutation, étant l’expression même de la volonté d’expansion du territoire des homonculus, en effet, certains points de celui-ci sont situés à la frontière d’Amestris, voire en dehors des frontière du pays ils auront du pour le tracer, entrainer quelques conflits armés, tous comme l’ont fait les Allemands à l’époque. Ainsi on peut dire, que Fullmetal Alchemist est une représentation relativement correct du nazisme au niveau historique, mais sachez, pour ceux qui connaissent la série, que les cinq cent trente-six mille trois cent vingt-neuf personnes qui ont été tuées lors de la création de la pierre philosophale de Hohenheïm, ne sont rien face à la réalité, en effet, le nazisme serait responsable de la mort de plus de 6 millions de personnes.

 

Gen d’Hiroshima : Une vision de la guerre critique et réaliste

Si l’on veut étudier la vision japonaise de la seconde guerre mondiale au travers du manga, alors il convient de s’attarder sur Gen d’Hiroshima, en effet, nous pouvons y entendre l’avis du peuple, dans une œuvre autobiographique, l’auteur ayant vécu ce douloureux épisode que fût la bombe atomique. Celui-ci est d’ailleurs comme l’ont peut s’en douter représenter dans le manga, ou il tient une grande place, car Gen, le personnage principale qui à ce moment-là a six ans, verra mourir la plus grande partie de sa famille sous ses yeux. Mais ce n’est pas là le plus intéressant, car on peut s’en douter simplement en lisant le titre, ce qui est bien per contre, c’est que ce manga nous donne l’opinion du peuple sur la guerre, et plus particulièrement celle du père de Gen. Il pense que la guerre est perdue, et que L’empereur et les hautes classes politiques refusent simplement d’admettre la défaite Japonaise, et il ne sert à rien de continuer à s’entrainer au maniement des armes. On comprend tout à fait ce point de vue quand on sait que les américains, qui avait une technologie beaucoup plus développée que les japonais les bombardais, ou les fusillais majoritairement depuis des avions, ou bien si ils devaient se battre sur le terrain ils le faisaient avec des armes à feu, contre lesquels on tentait de lui apprendre à se défendre avec une lance en bambou, et comme pour souligner l’inutilité de cet entrainement, il y est allé ivre. Son idéologie, et ce comportement, lui vaudrons d’ailleurs d’être traité comme un traitre et de même pour toute la famille, ce qui finira par obliger Koji son fils ainé à rejoindre l’armée, afin de laver l’honneur de la famille. Enfin, l’œuvre nous montre le quotidien de ces familles du peuples, qui étaient complètement affamées à cause de l’effort de guerre, c’est particulièrement visible quand Gen et Shinji, son frère se battent pour une patate douce, ou bien encore quand l’auteur représente un bol de riz, en ne mettant que quelques grains de riz, qui flottent dans un bol d’eau. Au final, ce que l’on peut retenir de Gen d’Hiroshima, c’est bien qu’il s’agit d’un témoignage très réaliste des conséquences de la guerre sur le peuple Japonais, et que si une guerre peut sauver l’économie d’un pays, comme la seconde guerre mondiale l’a fait avec la France en amenant les trente glorieuses, elle peut aussi la perdre. 

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